La deuxième édition du tournoi « Hemle Sport Fusal » s’est disputée les 5 et 6 Avril 2025 au lycée bilingue de Deido à Douala. La compétition, remportée par Tcheuffa Sport Academy, a comblé le vide que constitue l’absence des compétitions dans cette discipline apparentée au football. Elle a surtout aidé les arbitres à s’évaluer et renforcer leurs capacités. Maxime Foto, le promoteur du tournoi nous en dit plus sur son projet.
Qu’est-ce qui vous a amené à organiser le tournoi « Hemle Sport Futsal » dont la deuxième édition vient de s’achever ?
Nous voulons que le futsal se joue effectivement dans la région du Littoral. Plus précisément dans le département du Wouri. J’avais constaté que l’on ne joue pas véritablement au futsal. Quand bien même cela se fait, c’est pendant un ou deux jours. On dispute quelques matches et puis, c’est fini. J’ai pensé qu’en tant qu’arbitre de futsal, j’ai besoin de matches au même titre que mes collègues. C’est la raison pour laquelle, vous avez vu des arbitres partis de Yaoundé pour pouvoir jouer. Et cela sans exiger une indemnité. Juste pour avoir des matches dans les jambes. Nous organisons le Hemle Sport Futsal avec un double objectif. Le premier est la vulgarisation de la discipline. Le second est de faire en sorte que les arbitres de futsal dirigent un plus grand nombre de matches.
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Comment se porte concrètement le futsal dans le département du Wouri, plus globalement dans la région du Littoral ?
Les gens aiment le futsal, mais n’ont pas la possibilité de jouer. La fédération camerounaise de football, à travers ses ligues ou ses commissions décentralisées, ne donne pas aux jeunes la possibilité de jouer. Les compétitions manquent. Faut-il le rappeler, il n’y a pas jusqu’ici un véritable championnat de futsal dans la région. C’est juste un tournoi. Même au niveau national on parle de « tournoi national de futsal ». Il se joue généralement en trois jours. Nous pensons qu’avec des initiatives comme celles-ci le futsal va retrouver ses lettres de noblesse. Dans notre région.
Qu’y a-t-il eu de remarquable lors de la première édition du « Hemle Sport Futsal » disputé l’an passé ?
Nous avions primé le meilleur joueur, le meilleur buteur, le meilleur gardien. On avait envoyé les noms de ces joueurs à l’entraineur national de futsal qui en fait bon usage. Nous avons eu l’occasion de voir les jeunes qui voulaient jouer et je précise sans poser de conditions pécuniaires. Ils se sont contentés de médailles et d’un petit trophée. Quand vous voyez l’effervescence qu’il y avait, vous vous comprenez qu’il y a chez ces jeunes une forte envie de jouer. Cette année, nous avons organisé le tournoi sur une aire de jeu plus grande. Un sponsor nous a rejoints. C’est lui qui a récompensé les meilleurs joueurs et équipes. Nous avons prévu un « franc symbolique » pour le vainqueur.
A quelle fréquence comptez-vous désormais organiser votre tournoi ?
Pour l’heure, nos moyens ne nous permettent d’organiser ce tournoi qu’une fois par an. Si les choses marchent bien, si nous avons des partenaires, il aura lieu deux fois par an. Mon vœu est que les filles entrent en jeu l’année prochaine. Qu’on ait, à côté du tournoi masculin, un tournoi féminin. Nous ferons des efforts sur les prix à distribuer.
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