Le porte-drapeau de l’équipe des athlètes apatrides s’est hissé en demi-finales de la catégorie des moins de 75 kilogrammes. Elle redescend dans l’arène jeudi pour une place en finale.
Demain soir, 8 Août 2024 dès 21 heures, une des demi-finales de la catégorie des moins de 75 kilogrammes du tournoi de boxe féminin va se dérouler. Elle va opposer l’athlète d’origine camerounaise mais encartée dans la sélection des réfugiés Cindy Ngamba à la représentante de Panama Atheyna Bylon.
Les supporters de la première parmi lesquels de nombreux ressortissants de son pays d’origine qu’est le Cameroun, espèrent une qualification en finale. Ce qui serait la garantie d’une médaille. Et même en cas de défaite, l’ancienne championne d’Afrique a la possibilité de décrocher le bronze. Ce qui ne serait pas une mauvaise performance non plus. Bien au contraire.
Pour qui suit les performances des ambassadeurs des 120 millions de réfugiés que compte le monde depuis les Jeux de Rio de Janeiro 2016, une place sur le podium relèverait de l’inédit Ce serait surtout une revanche pour Cindy Winner Djankeu Ngamba, le meilleur espoir de médaille de cette équipe. L’athlète qui fête ses 26 ans le 7 Septembre 2024 a dû trimer avant d’obtenir le statut de réfugiée en 2021 en Angleterre. Le Comité International Olympique (CIO) explique qu’elle n’a pas voulu retourner dans son pays par peur de subir les rigueurs de la loi qui s’applique aux homosexuels, une minorité sexuelle à laquelle l’enfant de Douala dit appartenir.
Avant de faire sensation aux Jeux olympiques de Paris, Cindy Ngamba s’était imposée sur les rings du Royaume-Uni. Elle y a remporté le titre de champion de boxe amateur à trois reprises.