L’élément le plus imposant de l’équipe nationale du Cameroun de scrabble espère une revanche des Lions Indomptables après l’échec subi à la dernière édition du rendez-vous continental. Il croit que la bonne préparation de l’équipe devrait lui permettre d’atteindre cet objectif.
Vous revenez de Suisse, vous enchainez avec les CHAMPAS. Quelle a été votre moisson en Europe ?
Merci à la Fédération Camerounaise de Scrabble qui a permis notre participation au 25ème festival International de Suisse organisé dans la ville de Montreux. Nous sommes heureux d’avoir fait honneur au pays. On s’est classés troisièmes de la prestigieuse coupe de Montreux. Aucun Camerounais n’avait jusque-là ne s’était hissé sur le podium en Grand Chelem International. Ensuite mon coéquipier Ivan Seundjeu et moi avons remporté le TH2 et le TH3. C’était une préparation optimale pour les Championnats d’Afrique des Scrabble (CHAMPAS). Nous avons rejoint le reste du groupe le 23 Avril à Douala. Nous avons poursuivi l’entrainement avec eux. A nous maintenant de refaire au Congo et en mieux ce que nous avons fait en Suisse.
Sur quoi la préparation était-elle axée ?
Aller se préparer dans un vrai tournoi est différent d’un stage dans lequel on fait des simulations. Là dans un vrai tournoi avec de vrais adversaires, c’est beaucoup plus relevé. On pense qu’on s’est bien préparés là-dessus. Après il y a aussi des entrainements au vocabulaire. On a fait beaucoup de tirages ensemble. Des tirages au vocabulaire, dans l’ordre alphabétique où on doit retrouver le mot. Revenus au Cameroun, on s’est entrainés dans des conditions avec du temps réduit. On a différentes configurations d’entrainement. Tout cela permet d’optimiser la préparation.
Le Cameroun est-il bien parti pour retrouver sa place sur le trône du scrabble africain ?
Nous l’espérons. C’est en tout cas notre mission. Nous nous sommes dit : « l’an dernier, le titre africain nous a échappés nous avons eu la deuxième place. Cette année, il est temps de reconquérir ce titre ». Mais nous savons que ça va être dur. C’est aussi pour cela que nous avons intensifié la préparation. Nous pouvons le faire et nous comptons sur le soutien de tous ceux qui encouragent l’équipe nationale du Cameroun. Il y a de nombreux amateurs de scrabble qui même s’ils ne savent pas qu’il y a une équipe nationale, nous encouragent, nous supportent. Nous leur disons merci. Nous comptons sur leur soutien pour aller briller et faire honneur au pays.
Quelle est la stratégie qui pourrait vous permettre de redevenir champions d’Afrique ?
Nous devons aligner nos cinq meilleurs éléments aux cinq premières places pour être sûrs de remporter le titre continental. Mais comme les autres sont aussi là pour gagner à l’instar des Ivoiriens, des Congolais, des Sénégalais, des Béninois, ça va se jouer. En plus de cela, il nous faut des titres individuels. Ici, je compte aussi reprendre le mien. Je l’ai perdu en 2024 face à l’Ivoirien Mathieu Zingbe Gueu. Il est huit fois champion d’Afrique. Je ne le suis que trois fois. Je bais essayer de le battre cette fois-ci et de battre tous les autres.
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Il y a de très bons joueurs qui viennent. Il n’y a pas que lui. En général, les CHAMPAS se jouent entre Cameroun et Côte d’ivoire. Très souvent ces deux nations occupent les deux premières places. Après il y a des Congolais qui sont très forts individuellement. En collectif aussi, ils seront nombreux. Ils pourront peser pour le titre par nations. En tout cas, ça va être très disputé. On aime quand c’est dur. Du coup, on élève le niveau.
