Invité de la télévision en ligne Media2Africa, l‘ancien international camerounais a justifié la mise à l’écart de son ancien coéquipier lors de l’épopée italienne.
La télévision en ligne Media2Aftica basée aux Etats-Unis a réuni ces jours-ci sur le même plateau Emile Mbouh Mbouh et André Kana-Biyik. Les deux anciens footballeurs internationaux camerounais sont notamment revenus sur la Coupe du Mode de 1990. Ils ont été Invités à parler de leur ex coéquipier de la sélection Bonaventure Djonkep dont l’image est projetée à l’écran par la réalisation du programme.
Alors qu’Emile Mbouh estime que « Johnny Rep (surnom de Djonkep) méritait de jouer la Coupe du Monde de 1990 », Kana-Biyik le contredit. « Si Maboang a joué, c’est parce qu’il pouvait défendre. S’il n’a pas joué, c’est parce qu’il n’avait pas cette capacité à défendre. C’est tout ! L’entraineur classe ses joueurs par rapport à ce qu’il attend d’eux », justifie l’ancien homme à tout faire de la sélection.
« Si Maboang a joué, c’est parce qu’il pouvait défendre »
Mbouh soutient que Djonkep était le seul ailier. Réponse de Kana-Biyik : « tu attendais un ailier contre l’Argentine ? ». Mbouh , imperturbable maintient : « on aurait pu lui donner la chance d’être là » . Kana-Biyik ne se laisse pas démonter et lance : « Vous dites qu’il en parle avec beaucoup d’amertume, est-ce qu’il pouvait défendre comme Maboang ? ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Maboang
Fin du ping-pong verbal sifflée par le journaliste-présentateur Honoré Foimoukom. Il glissera au passage que cet épisode est resté en travers de la gorge de Bonaventure Djonkep. Il fait sans doute allusion à cette sortie de l’ancien buteur sur la chaine YouTube Passion Foot Invest.
Voici l’histoire de cette mise à l’écart telle que racontée par l’actuel manager général d’Union Sportive de Douala Djonkep :
« Quand on arrive à la Coupe du Monde, Maboang en principe n’est pas un joueur de couloir. Il arrive étant un avant-centre Or son gabarit en permet pas qu’il joue au poste d’avant-centre. On trouve le moyen de le pousser sur le côté pare qu’on estimait qu’il défendait bien. Or défendre bien c’est une chose. La défense c’est une qualité. Ce n’est pas qu’on va inventer pour mettre. Il jouait tellement bien cote gauche que le couloir droit sur lequel j’étais prédisposé à jouer.
Maintenant, on a amené Maboang en estimant qu’il défendait bien, bon… Je ne veux pas revenir sur le choix des entraineurs. On l’a respecté. Et il a porté. Je suis rentré avec un gout amer. Sauf que les poches m’ont permis d’être là où je vis aujourd’hui. . Quand on arrive à la Coupe du Monde, j’estime que je suis titulaire. J’ai marqué des buts. J’ai fait de bonnes choses. L’enyraineur m’appréciait « Quand j’arrive en Coupe Monde, c’est pour être titulaire. Malheureusement, quand la liste du premier match sort, je ne suis pas titulaire. Je le dis : « Ah ils ont choisi quelqu’un d’autre. Heureusement, on gagne :
« Je ne peux pas dire que j’ai fait un bon match contre la Colombie »
Lors du deuxième match, on reconduit l’équipe. Je trouve que c’est normal parce qu’elle a gagné. C’est au troisième match que je me révolte. Je dis au coach que je ne suis pas content. Parce que contre l’Union Soviétique, il était question pour moi que les entraineurs modifient l’équipe pour voir d’autres à qui on doit donner du temps de jeu pour reposer ceux qui avaient tout donné lors des deux premiers matches.
https://sportcamer.com/bonaventure-djonkep-recommande-aux-footballeurs-dinvestir/
Malheureusement, cela n’a pas été le cas. Après le match donc, je me révolte, je dis au coach que je ne suis pas content. C’est comme cela qu’en quarts de finale, Il me met sur la liste des 16 joueurs retenus pour le match des huitièmes de finale contre la Colombie. Il me fait entrer en deuxième mi-temps quand je n’avais plus la concentration nécessaire. Parce que quand je me suis énervé, je ne suis même as allé à l’entrainement le lendemain. Je suis allé faire autre chose. Pour lui dire que « vraiment comme tu as décidé de faire sans moi, reste faire sans moi ». Dommage qu’i me tende la main après, quand je n’ai plus la tête à l’ouvrage. Je ne peux pas dire que j’ai fait un bon match contre la Colombie. »


