Le promoteur du Corpo Basket Event dresse le bilan de l’édition expérimentale achevée samedi.
Un mois après l’avoir lancé, vous clôturez le premier tournoi de basket dédié aux entreprises. Que ressentez-vous ?
Nous sommes contents lorsque nous parvenons à clôturer des événements pareils. Nous avons débuté à l’école américaine de Bonapriso le 24 Octobre 2024. Aujourd’hui, nous clôturons ici au campus 1 de l’université de Douala. L’organisation de cette compétition n’a pas été facile. Elle a été très belle. Pur une première édition, les gens ont apprécié et nous sommes satisfaits. Nous avons fait une belle clôture. C’est l’occasion de préparer l’édition prochaine qui sera organisée dans le sillage de la prochaine fête du travail.
Habituellement, vous organisez des tournois de foot. Pourquoi avez-vous choisi le basket cette fois-ci ?
Notre association Corpo sports events est multisports. Cela étant, nous avons souvent organisé des séances de fitness, des compétitions de futsal, de handball qui n’ont pas eu le succès escompté. Nous comprenons maintenant que le basket est peut-être la deuxième discipline sportive la plus prisée au Cameroun après le football.
Quelle est la portée de ce tournoi pour les entreprises ?
Les événements pareils permettent le brassage entre les personnels des différentes entreprises. Quatre entreprises se sont retrouvées ici. Les directeurs étaient là. Vous voyez qu’un événement comme celui-ci brise les barrières. Surtout, le week-end, après une semaine de dur labeur, on a besoin de déstresser.
Qu’avez-vous envie d’améliorer lors de la prochaine édition ?
Notre principal combat sera celui que nous allons mener contre le mercenariat. Comme c’est l’usage dans les compétitions de corpos, il faudrait que ce soient exclusivement les travailleurs qui fassent la compétition. Il y a encore des gens quo tentent de tricher. Au cours du tournoi qui vient de s’achever, très peu sont passés à travers les mailles du filet. 95% des joueurs étaient des travailleurs.