Dans le discours qu’il a adressé aux Camerounais le 31 Décembre 2024, l’homme politique, dirigeant du parti d’opposition MRC a imaginé une co-organisation avec la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana.
C’est un fait assez particulier pour ne pas être signalé. Dans le message qu’il a délivré aux Camerounais le 31 Décembre 2024, Maurice Kamto a abordé un sujet en rapport avec le football. Le président national du parti politique de l’opposition MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) a déclaré que l’organisation d’une Coupe du Monde de football par le Cameroun figure dans les projets de sa formation politique. « (…) je voudrais qu’ensemble, avec toutes nos gloires du monde sportif, nous assurions le rayonnement international de notre pays dans les domaines des sports de haut niveau, en particulier dans ceux où le Cameroun dispose d’atouts importants. Je me limiterai ici à notre sport roi, le football. Notre objectif majeur à moyen terme est la co-organisation avec trois pays frères, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et la Ghana, de la COUPE DU MONDE DE FOOTBALL EN 2038. La contribution exceptionnelle du Cameroun tant au football africain qu’au football mondial nous autorise une telle ambition », a expliqué Maurice Kamto.
Il ajoutera qu’ « en s’associant dans une telle initiative, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, quatre grandes nations de football africain et mondial dotées d’infrastructures de classe mondiale, auraient de bonnes chances de convaincre les instances compétentes de la FIFA de leur capacité à organiser ensemble, avec succès, un tel évènement planétaire entièrement sur le sol africain, après l’Afrique du Sud. Ce serait assurément un motif de grande fierté pour nos quatre pays et pour notre continent », estimera celui que ses partisans surnomment « le pape du droit ».
Maurice Kamto compte sur l’adhésion de ses compatriotes pour concrétiser ce projet de sa formation politique ainsi que sur la diplomatie pour convaincre Ivoiriens, Ghanéens et Nigérians de rejoindre la Cameroun. « Avec votre soutien, nous mettrons un maximum d’efforts et de ressources diplomatiques pour convaincre les uns et les autres de la pertinence d’un tel projet : d’abord, la Côte d’Ivoire – qui aurait déjà manifesté de l’intérêt pour l’organisation de cette grande fête du football mondial – puis le Nigeria et la Ghana, ensuite la FIFA », a exposé le principal challenger du Paul Biya à la fameuse élection présidentielle de 2018.