En conférence de presse jeudi à Marrakech, le président de la Fondation Elessa-Lothin-Sen a dévoilé les nombreuses raisons qui ont motivé le choix de ce pays.
La 5ème édition de l’OPEN Golf Charity Elessa Lothin-Sen Foundation (OGCELSF 2024) a débuté le 31 Octobre 2024 à Marrakech par une conférence de presse. Animée par le patron du Rotana Golf Club Palmeraie de Marrakech (qui accueille notamment les compétitions de ce 2 Novembre 2024) Juan Fernandez et le président de la Fondation Elessa-Lothin-Sen, Louis Deschamps Lothin Elessa, elle a permis d’en savoir plus l’organisation de ce tournoi.
Tout heureux, l’hôte du tournoi a d’entrée de jeu magnifié l’alliance nouée entre la Fédération Royale Marocaine de golf et son partenaire camerounais. « Nous sommes très heureux d’accueillir la communauté des golfeurs du Cameroun pour cette 5ème édition qui a de belles valeurs. C’est une belle alliance africaine entre le Cameroun et le Maroc. Ça va être quelque chose qui va tourner autour de la fraternité avant de tourner autour de la compétition », a déclaré Juan Fernandez.

Promouvoir l’image du Cameroun
Louis Deschamps Lothin Elessa a assuré que son ONG fait de la promotion de l’image du Cameroun. « La Fondation Elessa Lothin-Sen par sa session golf promeut le golf. Elle promeut le golf à l’international. C’est l’image du Cameroun, du pays qui est mise en avant sur ce segment ». Il est ensuite longuement revenu sur la genèse de cette escapade en terre marocaine. La délocalisation de l’OPEN était au programme dès son lancement. Pour cette première il a fallu choisir entre plusieurs pays. « Au moment où nous mettions ce projet en place en 2019, nous l’avions dit et nous l’avons répété qu’il n’avait pas vocation à demeurer à Yaoundé. Il n’avait non plus vocation à ne demeurer qu’au Cameroun. Nous sommes en droite ligne de ce qui a été dit en 2019. C’est le conseil fédéral de la Fondation qui a décidé en Février dernier d’externaliser le tournoi. Parce qu’on pensait qu’après quatre éditions au Cameroun, on était prêts à le déporter vers un pays de tradition golfique. Evidemment, il fallait faire un choix. Il y avait sur la table le Maroc, le Nigeria, la Suisse. Finalement, le président de la session golf ou alors les membres de la Fondation ont choisi le Maroc pour beaucoup d’éléments. Déjà, ce sont deux peuples qui ont une tradition de travail, d’amitié, de fraternité, En sus, le Maroc est une destination golfique de premier plan aujourd’hui dans le monde, dans le top 10 des nations à potentiel golfique au niveau des parcours. C’est quand même plus de 50 parcours de golf ! Nous nous sommes décidés de venir au Maroc, de faire jouer cette édition et notamment Marrakech parce que… c’est Marrakech ! On ne présente plus cette ville ! Il fallait allier ce bon côté : plaisir, jeux et tout ce qui va avec », a expliqué le dirigeant- golfeur. Qui remercie la fédération royale marocaine de golf pour sa collaboration. Lothin Elessa pense déjà que l’organisation de ce 5ème tournoi « est une réussite ».

Juan Fernandez croit que c’est parce que la Fédération marocaine est soucieuse de développer le golf qu’elle n’a pas hésité à accepter l’offre du Cameroun. « Le Maroc est un pays golfique émergent », a-t-il fait valoir, soutenant que ce pays est le premier du monde arabe à aligner une joueuse dans le tour américain. Le fait que ce soit le royaume chérifien qui accueille la Coupe d’Afrique des Nations de golf l’an prochain démontre son importance sur l’échiquier mondial.
Bénéficier de l’expertise du Maroc, grand pays de golf
Pour Louis Deschamps Lothin Elessa, le sport est le moyen qui va permettre à la Fondation de nouer des relations dans d’autres domaines avec des acteurs socio-économiques du pays qui l’accueille. « Le golf doit être également ce qu’on a appelé cette coopération internationale golfique qui devra embrayer beaucoup d’autres secteurs de la vie. Nous allons jouer jusqu’au 2 Novembre, mais le vrai travail ne commence pas le 2. J’ai des réunions avec la fédération Royale Marocaine à Rabat le 7, avec des acteurs de l’économie à Casablanca entre le 4 et le 5. La prochaine étape, c’est de fluidifier ces rapports qui sont sportifs, mais qui vont embrayer beaucoup d’autres secteurs de la vie civile, l’économie, les affaires », a-t-il dévoilé.
Concernant les projets communs avec le Fédération marocaine de golf, Lothin Elessa indique que les deux partenaires vont discuter pour voir ce qu’ils peuvent mettre en place ensemble après le tournoi. Il évoque des relations qui pourraient par exemple générer un parcours de golf au Cameroun, un championnat digne de ce nom. La Fondation projette d’inviter des membres de la Fédération Royale Marocaine au Cameroun. Elle veut profiter de l’expertise marocaine qui lui permet de développer le golf en Afrique subsaharienne, pour accompagner le projet de championnat de golf qu’elle veut implémenter au Cameroun.