La participation d’athlètes issus de pays étrangers a donné une dimension internationale à l’épreuve. La fédération camerounaise d’athlétisme entend intéresser un plus grand nombre d’acteurs de ce type.
Franck Tchoupteng et Liliane Nguetsa sont les vainqueurs de la 2ème édition du mini-marathon « 10 kilomètres de New-Bell » couru dans les artères de ce grand quartier du 2ème arrondissement de la ville de Douala le 21 Juillet 2024. L’homme le plus rapide a parcouru la distance en 32 minutes 52 secondes. La première dame à franchir la ligne d’arrivée l’a fait après 37 minutes et 42 secondes d’efforts. Elle trouve sa performance encourageante. « Je suis fière de la performance que j’ai réalisé ce matin. C’est le résultat d’un travail acharné. Je crois que je suis sur une bonne voie pour gagner les prochaines compétitions auxquelles je vais participer. Je reste dans le travail. Le meilleur reste à venir », croit la lauréate.
Franck Tchoupteng pour sa part affiche une impression d’après-course mitigée. « Je suis content, mais pas vraiment satisfait de mon chrono. Je sirs de près de de 2 mois d’une blessure du tendon d’Achille. Je me suis battu comme je pouvais pour occuper la première place », réagit celui qui était déjà le vainqueur de la première édition courue en 2023. Il a aimé « l’ambiance festive avec les autorités, la sécurité au niveau de la police et les officiels ».
A côté des têtes couronnées, il y avait un tout-petit plutôt impressionnant. Daniel Nyanyuy, 10 ans, a réalisé la meilleure performance chez les jeunes gens. L’enfant de Bamenda termine le trajet en 47 minutes et 24 secondes. Le comité d’organisation et les personnalités présentes devant la mairie de Douala 2ème n’ont pas manqué de le féliciter, l’acclamer et le récompenser.
Commentant le déroulement de l’événement incluant une épreuve de marche à pied, qu’il a vécu aux premières loges, le député Emmanuel Pongo a souhaité que la compétition soit organisée de façon régulière. Il a aussi relevé avec satisfaction la présence de concurrents non-Camerounais. « Je note que cette activité était à un niveau international. J’y ai vu des Européens et des Africains venant d’horizons divers ». Il est rejoint par le 1er vice-président de la fédération camerounaise d’athlétisme. « Il faut considérer l’internationalisation de cette course comme étant une innovation majeure. Et cela nous encourage dans ce sens que désormais à chaque édition, nous aurons une particularité qui fera l’essence même de cette édition-là », déclare Jacques Sébastien Mbous.

Le président de la ligue d’athlétisme du Littoral Ekwe Ngangue pour sa part se dit « satisfait » du déroulement de cette deuxième édition et vise haut désormais. « Nous espérons qu’en 2025, on aura plus que ce que nous avons vu aujourd’hui »