L’instructeur CAF chargé de la formation des sélectionneurs des équipes féminines seniors et U20 de l’Afrique centrale déroule le programme de l’atelier en cours à Douala.
Quels problèmes comptez-vous aborder et aider à résoudre au cours de la session de formation en cours ?
Nous aurons la possibilité d’organiser un forum dans lequel tous ces entraineurs auront à s’exprimer, et poser les problèmes de l’entraineur en Afrique centrale. Ces sélectionneurs ont beaucoup de problèmes au niveau managérial notamment. Parfois, ils ont besoin de stages. Il y a toujours des difficultés financières. Comment pouvoir gérer tous ces problèmes ? Comment arranger les relations que ces entraîneurs doivent avoir avec leurs directeurs techniques, avec les secrétaires généraux. Bref les relations avec la hiérarchie et même les ministères qui sont parfois des pourvoyeurs de fonds pour les multiples voyages ou les multiples activités de ces sélectionneurs.
Qu’en est-il des préoccupations en rapport avec les footballeuses et leurs encadreurs ?
La gestion des matches, avant-matches font aussi partie des problèmes à résoudre. On va parler de ce qu’il faut faire pendant le match, le débriefing après le match. Aujourd’hui, le footballeur doit manger quelque chose qui sied avec la compétition. Il doit boire, pas de l’eau plate, mais une eau énergisante. Nous avons pensé à tout ceci. Il y a également sur les terrains, les phénomènes de mort subite sur lequel nous devons revenir et voir comment passer une batterie de tests physiologiques après chaque sélection pour s’assurer que les footballeurs que l’on a sous la main sont en bonne santé, n’ont pas de déformations physiologiques qui peuvent entrainer la mort subite. Il est aussi question,, avec tout ce que nous avons conçu, de voir comment l’entraineur doit communiquer avec la presse, son staff et toutes les parties prenantes aux activités dans lesquelles ils sont impliqués.