Au cours d’une émission diffusée sur la télévision Canal 2 le 14 Juin, l’ancien Lion Indomptable est revenu sur sa relation avec l’actuel président de la Fédération Camerounaise de Football. Il y a réitéré sa gratitude à l‘ex star du ballon rond pour le soutien et l’aide que celui-ci lui apporté à plusieurs occasions. Pour exprimer sa gratitude, Bernard Tchoutang se dire prêt à mourir pour son bienfaiteur.
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Voici en texte comment le fringant attaquant des Lions Indomptables de la fin des années 1990 explique son soutien inconditionnel à Samuel Eto’o Fils.
« Les gens pensent que parce que je défends Samuel Eto’o, forcément je suis un « tchinda ». Si je raconte aux gens ce que Samuel Eto’o a u faire pour moi en tant que homme d’abord ou bien footballeur, les gens vont comprendre »
« En 1998 lors de la Coupe du Monde, je suis laissé alors que je suis le meilleur joueur. J’ai été victime de la mafia de Claude Leroy, Omam-Biyik et les autres. Mais au Cameroun, j’étais le meilleur joueur. Tout le monde le savait. Pendant les qualifications, j’ai marqué les buts les plus importants. Tout le monde demandait ; « pourquoi Bernard Tchoutang n’est pas là, personne n’expliquait. Au stage préparatoire en France, le seul joueur qui a posé cette question lors d’un repas au restaurant c’est Samuel Eto’o. Lui et moi, on ne se connaissait pas. C’était mon petit frère. Il a dit cela et a ajouté que j’étais le meilleur joueur et que je méritais d’être là »
« Quand j’ai eu des problèmes avec la justice en France. C’était un moment très difficile pour moi. Je n’aime pas parler de cette période J’avais perdu beaucoup d’argent. J’y avais dépensé toutes mes économies. Un jour, mon petit frère m’a dit qu’il fallait payer mon avocat. Je n’avais plus d’argent. J’ai envoyé mon petit frère voir un proche de Samuel Eto’o en le chargeant de dire à son interlocuteur que je souhaite parler à Samuel. Je m’adressais à un petit frère. J’étais souvent allé regarder ses matches à Barcelone. J’en profitais pour discuter avec lui. Le proche d’Eto’o vers qui j’ai envoyé mon frère s’appelait « Qualité ». C’est là où ce dernier dit à mon frère qu’Eto’o et les autres étant sans nouvelles de moi éteint inquiets. Mon frère lui a remis mo numéro de téléphone. Et le même soir, pendant que je suis en train de manger, mon téléphone sonne. C’est « Qualité » qui est à l’autre bout de la ligne. Il me réconforte, met le haut-parleur pour que je puisse entendre Samuel. Celui-ci prend de mes nouvelles, je lui parle de son match de la veille que j’ai trouvé très bien. Il change de sujet et me demande comment ça se passe de mon côté. Je lui réponds que c’est difficile car je n’ai plus de sous pour payer mon avocat. Il raccroche et le lendemain, mon petit frère reçoit un chèque. Vous savez combien il m’a donné ? 30 mille Euros ! Je peux citer des milliers de footballeurs camerounais que le président de la FECAFOOT a aidé »
« Comme j’ame le dire, je suis quelqu’un de fidèle. Je ne fais que rendre ce qu’il m’a donné un jour ! Je dis souvent aux gens que s’il faut prendre une balle pour lui, je le ferai. Parce que ce n’est pas seulement parce qu’il m’a aidé un jour, mais parce qu’il fait ce qu’il faut faire. Et ce qu’il fait, c’est pour les footballeurs, pas pour lui. Donc, ceux qui disent que je suis un « tchinda » parce que je le défends, ont tort. Je défends d’abord le simple footballeur camerounais. Le président de la Fédération Camerounaise de Football peut se tromper comme tout être humain. Il n’est pas parfait