En réaction, l’association dénonce un acharnement et déclare « nulle et de nul effet » la décision prise par Héritier Bonheur Doneng Wazoumon
La relation entre le ministre centrafricain chargé de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’éducation civique et la Fédération centrafricaine est toujours tendue depuis la nomination manquée de l’entraineur camerounais Rigobert Song Bahanag à la tête de la sélection nationale A. Le 10 Juin, le ministre Héritier Bonheur Doneng Wazoumon a publié une décision suspendant les principaux dirigeants fédéraux.
Le président de la Fédération Centrafricaine de football Célestin Yanindji, les premier, deuxième et troisième vice-président ainsi que le secrétaire général sont suspendus de toutes activités sportives au niveau national et international pour une durée de six mois. Le ministre brandit plusieurs motifs. Le premier est l’outrage aux fauves de l’équipe nationale A de football. Le deuxième est le refus d’information et de demande d’autorisation de sortie de l’équipe nationale. Le troisième est la violation des valeurs cardinales du sport. Le quatrième est le refus de reddition de comptes administratifs et financiers des activités fédérales.
Les suspendus sont interdits de représenter le pays dans les activités sportives nationales et internationales au risque de poursuites judiciaires.
Voici le texte intégral de la décision du ministre Héritier Bonheur Doneng Wazoumon


La Fédération Centrafricaine de Football a réagi le 10 Juin à travers un communiqué signé par son secrétaire général adjoint Perrieur Moteme Dongombe. Celui-ci déplore une décision prise dans un contexte trouble. Un contexte marqué par une participation à une rencontre internationale difficile sur le plan financier.
Moteme Dongombe déclare que le ministre a échoué dans sa tentative de nommer Rigobert Song sélectionneur et de faire suspendre la sélection nationale A « sans motif valable ». Il soutient que l’objectif du ministre est de faire suspendre la FCF par la FIFA. La Fédération de montre combative comme le montre la suite de son communiqué.
« Par la présente, le comité exécutif rassure tous les organes ainsi que le public centrafricain que cette décision qui prouve encore une fois les dérives de ce haut responsable du sport centrafricain est nulle et de nul effet car il n’est pas du ressort d’un ministre de suspendre un président de fédération de même que le secrétaire général qui n’est pas un fonctionnaire de l’Etat lorsqu’il s’agit d’une affaire interne à cette association. La FCF en ce qui le concerne épuisera tous les moyens légaux de recours pour tirer au clair cet acharnement et confirme qu’elle poursuivra sereinement ses activités pour le bien du football », lit-on.
Lire ci-dessous la réponse de la Fédération Centrafricaine de football au ministre chargé de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’éducation civique




